Le développement durable au CHAL

La présence de résidus de médicaments et de produits de diagnostic dans les milieux aquatiques, et plus particulièrement dans les ressources servant à la production d’eau de consommation humaine est une préoccupation internationale majeure en raison des enjeux environnementaux, sanitaires, stratégiques et financiers.

Suite au Grenelle de l’Environnement et au plan national santé environnement (PNSE-2), un plan national sur les micropolluants et un plan spécifique sur les résidus de médicaments (PNRM) ont été initiés par les ministères chargés de la santé et de l’environnement.
 
L'agence française de la biodiversité soutient le développement et la structuration de sites-pilotes sur des bassins expérimentaux favorisant la pluridisciplinarité scientifique et technique et la prise en compte des enjeux économiques et sociaux.

En 2010, face à l’obligation réglementaire d’effectuer un suivi des effluents du nouveau Centre Hospitalier Alpes Léman (CHAL), le Syndicat Intercommunal de Bellecombe (exploitant de la station d’épuration) et le CHAL ont sollicité le Graie, structure expérimentée dans l’animation de dispositifs de recherche, et ainsi mobilisé un consortium de scientifiques spécialistes de la thématique.

 


 
En 2010,le site pilote de Bellecombe – SIPIBEL – a été mis en place avec pour objectifs de réaliser l’étude de la caractérisation, de la traitabilité et des impacts des effluents du CHAL dans la station d’épuration.
 

 « Ce site est un bassin expérimental exceptionnel du fait de sa configuration physique, des acteurs mobilisés autour de ce projet et de leur capacité à mettre en œuvre de l’observation et de la recherche. » 
 


 
En juillet 2014, le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie annonce, les 13 projets retenus dans le cadre de l’appel à projets « Innovation et changements de pratiques : micropolluants des eaux urbaines ».

Le CHAL avec le SIPIBEL sont retenus sur le thème : « Rejets hospitaliers ».

 


 

Le projet mobilise le Graie, le Syndicat de Bellecombe, le CHAL, les membres scientifiques fondateurs de SIPIBEL et deux équipes spécialisées en sciences humaines (EHESP et EVS-IMU). Il permettra de compléter le dispositif déjà en place sur le site, afin de répondre aux trois grands objectifs suivants :

  • Mieux connaître les sources de rejets et leurs processus de métabolisation et de dégradation dans les réseaux d’assainissement urbains et hospitaliers,
  • Caractériser les risques sanitaires et écologiques liés à ces effluents,
  • Identifier les leviers d’actions, en impliquant toute la chaîne de responsabilité d’usage des médicaments, détergents et biocides.

POUR NOTRE SANTÉ, BOUGEONS AUTREMENT !

Le secteur de la Vallée de l’Arve fait régulièrement l’objet de pics de pollution (voir visuel ci-dessous).
Aussi, le plan de prévention de l’atmosphère de la Vallée de L’Arve a pour objectif de réduire les polluants émis sur ce secteur, en collaboration avec la Préfecture, l’association Prioriterre, l’Etat, l’Ademe, le Conseil Départemental de Haute Savoie et bien d’autres encore.


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Graphique extrait du BILAN QUALITÉ DE L’AIR EN 2015 (AIR Rhône-Alpes – avril 2016)

 

En tant qu’établissement public de santé du secteur, le CHAL a souhaité participer à ce projet afin de montrer son attachement aux valeurs écologiques et de prévention sanitaire.
Se responsabiliser sur la mobilité des trajets domicile-travail et des déplacements professionnels : tel est l’objectif du plan de déplacement d’établissement mis en place et de la participation du CHAL à cette semaine de sensibilisation.

Cette volonté du CHAL passe par plusieurs actions :

 

Sensibilisation au co-voiturage
En valorisant le site « Covoiturage dans le bassin lémanique« 

Sensibilisation à l’utilisation des transports en commun
Liens vers les services de transports en commun (TAC et Proximiti) fonctionnant avec le CHAL.

Sensibilisation aux bienfaits de l’activité physique
Une lettre d’information, des itinéraires cyclables pour rejoindre le CHAL, deux posters (« Et notre santé » + « Bouger, c’est la santé« ) ont été créés pour inciter les professionnels du CHAL et les usagers à bouger autrement.

Par ailleurs, le projet de « Voie verte » (12 km de piste cyclable entre Annemasse et le CHAL) est largement présenté.

Présentation du Plan de Déplacement d’Etablissement du CHAL
Avec la collaboration de l’association Prioriterre, le CHAL a mis en place un plan de déplacement en 4 axes :

Axe n°1 : Optimiser les usages de la voiture particulière (Développer un dispositif de covoiturage interne au CHAL, former à l’éco-conduite les professionnels se déplaçant le plus en voiture)

Axe n°2 : Promouvoir les modes de déplacements actifs (Organiser une campagne de communication sur les bienfaits de la mobilité active, proposer un achat groupé et mutualisé de Vélos à Assistance Electrique (V.A.E) et vélos simples, réaliser puis partager un plan d’itinéraires cyclables vers le CHAL

Axe n°3 : Limiter les déplacements (Encourager systématiquement l’utilisation de la visio-conférence pour éviter les déplacements professionnels)

Axe n°4 : Information, suivi, communication (Proposer des actions dynamiques et variées lors de temps forts de la mobilité, proposer un suivi par une enquête flash annuelle…)

OBSERVATOIRE SIPIBEL, UNE COLLABORATION FRUCTUEUSE DU CHAL DEPUIS 5 ANS DANS LA RECHERCHE SUR LES EFFLUENTS HOSPITALIERS

 

Depuis 2011, le Centre Hospitalier Alpes Léman est partenaire du site pilote de Bellecombe (SIPIBEL), dispositif d’observation et de recherche sur les effluents hospitaliers et stations d’épuration urbaines.

Le suivi mis en place depuis 5 ans et les projets locaux, nationaux et internationaux développés en appui sur le site ont permis des avancées significatives sur ce sujet de Santé Publique dont l’importance est relayé par les ministères de la Santé et de l’Environnement et les médias:

  • une caractérisation des effluents hospitaliers et urbains (spécificités, traitabilité et impact sur le milieu), aboutissant notamment a des préconisations de gestion et de bonnes pratiques;
  • des progrès importants en terme de développement d’outils d’analyse et de modélisation des flux de résidus de médicaments , d’efficacité des traitements complémentaires par ozonation, de compréhension du devenir des micropolluants au sein des boues d’épuration, et de mise en évidence de leviers d’action pour réduire les rejets de résidus de médicaments dans l’environnement.

Le travail continue en 2017 avec notamment l’intégration pour quelques mois d’une ingénieure d’étude en Sciences Humaines (Département de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique) au sein de notre équipe d’Hospitalisation à Domicile afin d’appréhender de manière originale et inédite, les éventuels freins sociologiques au changement des pratiques sur la problématique des médicaments dans l’eau.

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