En France, 4 accidents vasculaires cérébraux (AVC) sur 5 sont causés par un ou des caillots qui obstruent une artère cérébrale.
1 AVC sur 5 est hémorragique c’est à dire qu’il y a un saignement intra-crânien par rupture d’une artère.
Le traitement face à ces 2 situations est totalement différent.
C’est pourquoi, pour toute suspicion d’AVC, le patient doit bénéficier, en urgence, d’un scanner (ou IRM) pour déterminer s’il y a saignement ou non.
Les données nationales montrent que le pronostic de récupération des fonctions perdues ou diminuées est d’autant meilleur que la prise en charge est faite au plus tôt et en milieu spécialisé.
Le CHAL s’est équipé d’une unité de soins intensifs neuro-vasculaire de 3 lits.
Elle complète l’unité neuro-vasculaire de 6 lits située dans le service de neurologie.
Le nombre de lits peut être augmenté en fonction de l’afflux de patients.
Les patients les plus critiques ou pour lesquels un traitement spécialisé pourra être donné, serons dirigés en unité de soins intensifs.
D’autres ne nécessitent pas de soins intensifs (USI-NV) mais doivent bénéficier d’un environnement spécialisé.
Ils sont alors admis en unité neuro vasculaire (UNV) en neurologie.
Les patients victimes d’un AVC peuvent y être accueillis en urgence, 24h sur 24.
Le personnel est formé à cette prise en charge particulière : médecins, infirmières, kinésithérapeutes, orthophonistes et aussi psychologues.
Les patients peuvent y être admis directement, après régulation par le centre 15.